Quelque chose ici va venirJournal de résidence

Lancement de la résidence

Inauguration de la résidence

28/03/2023

Réunis autour d'Emmanuel Tibloux, directeur artistique invité assisté d'Ariane Brioist, les artistes et designers, Romain Gandolphe, Jean-Sébastien Lagrange, Sabine Mirlesse, Anna Saint-Pierre, Samuel Vermeil et Nicolas Verschaeve ont entamé leur séjour résidentiel aux Arques le 27 mars dernier.

Après l'installation dans les maisons, les ateliers ont été choisi en fonction des pratiques. Certains seront partagés. Les résidents ont souhaité articuler espace de travail et espace de présentation. Ainsi, la verrière du presbytère accueillera leurs collectes et recherches en cours.

Les premières explorations dans le village et ses environs sont ponctuées de rencontres avec quelques-uns des membres de l'association et ses partenaires privilégiés, qui transmettent histoire(s), mémoire et documents, partagent leur connaissance intime des lieux. Ce sont aussi, les premiers pas d'un groupe pluriel qui fait connaissance et se construit peu à peu.

Lors de la soirée de lancement, en présence d’élus du territoire, Emmanuel Tibloux a resituer le contexte de son invitation par l’association des Ateliers des Arques et à détailler les enjeux de cette 32ème résidence. Devant un public nombreux, venu de part et d’autre du département, chaque résident a fait part de sa démarche artistique et de son projet de recherche aux Arques.

Photographies : 1. Nelly Blaya / suivantes : équipe des Ateliers des Arques.

Premiers échanges avec le public

17/05/2023

Durant leur séjour, artistes et designers partagent leur démarche avec des groupes de visiteurs accueillie par la médiatrice des Ateliers des Arques.

Mercredi 17 mai, Les Ateliers des Arques recevaient un des premiers groupes pour les ateliers de médiation autour de la résidence 2023. Les résidents du Pavillon Jaune de L’Institut Médico-éducatif de Catus sont arrivés en début d’après-midi et ont pu échanger avec le designer invité Nicolas Verschaeve dans son atelier, à propos de sa démarche de glanage et de transformation du débris végétal en objet domestique. L’atelier d’arts plastiques a pris place dans un second temps, dans la salle de la Mairie des Arques pour un atelier "Typographie" avec notre médiatrice Julie Pécune.

École buissonnière de Romain Gandolphe

Faire le lien entre sport et performance

30/05/2023

Le 30 mai dernier, le cours de gym hebdomadaire de l’association arquine « La Ruche » a pris place à la salle de l’Alambic et a accueilli le performeur Romain Gandolphe pour un temps d’échange.

Habituellement composé d’exercices d’étirement, d’équilibre et de musculation visant à rester en forme, ce cours s’est transformé en une reproduction de gestes qui ont pu marquer le domaine de la performance durant son histoire. De Bruce Nauman à Marina Abramovic, d’ORLAN à Francis Alÿs jusqu’à d’autres artistes plus récents, c'est par la déambulation, la marche ou encore le mouvement que les participantes ont pu apprendre à faire de leur corps un outil, à être présente dans leurs gestes et leurs déplacements.
Autour de la narration chronologique, Romain est ainsi parvenu à créer un lien entre gym et performance en utilisant le corps comme un médium artistique.

Un résident, un livre

02/06/2023

À 16h, ce vendredi 2 juin, se déroulait la première École Buissonnière collective, à la salle de la mairie des Arques. Les résidents se sont réunis en compagnie de Marie Cossart, dont la librairie ouvrira à Cazals le 22 juin, afin de parler d’un recueil ayant inspiré leur démarche artistique pour ce projet de résidence et ont lu des extraits caractéristiques de leur chemin de réflexion.

Suit la liste des livres sélectionnés par les artistes, designers et directeur artistique :

Romain Gandolphe : Giorgio Agamben, Qu’est-ce que le contemporain ? Rivages poche/Petite Bibliothèque, 2008
Jean-Sébastien Lagrange : Jérôme Denis et David Pontille, Le soin des choses - Politiques de la maintenance, La découverte, 2023
Anna Saint-Pierre : Lucie Taïeb, Freshkills: recycler la terre, Éditions Varia, Proses de combat, 2019, 120 p
Samuel Vermeil : Ursula K. Le Guin, Danser au bord du monde, Éditions de l’éclat, 2020
Sabine Mirlesse : Alain Corbin, Les cloches de la terre. Paysage sonore et culture sensible dans les campagnes au XIX e siècle, Champs Flammarion, 2013
Nicolas Verschaeve : Tim Ingold, Faire, Anthropologie, Archéologie, Art et Architecture, Editions Dehors, 2017
Emmanuel Tibloux : Friedrich Hölderlin, Derniers poèmes, Poésie Points/William Blake et Cie, 2011

École buissonnière de Sabine Mirlesse

Échanger, Dialoguer, Traduire

02/06/2023

À l’occasion de l’ouverture des ateliers le 2 juin, Sabine Mirlesse, artiste plasticienne, a organisé une école buissonnière autour de la traduction et de la langue occitane.

Sabine a invité les habitants ainsi que les membres de l'association d’occitanistes “Los Barjacaïres” à travailler sur l’inscription en occitan gascon qu’elle prévoit de graver sur la cloche, projet qu’elle développe dans le cadre de sa résidence aux Arques.
Les participants étaient nombreux, plus de seize personnes ont pu échanger et débattre sur la poétique de la traduction. Ces vers, traduits en occitan mais également en anglais, latin et français, ont permis de confronter différentes versions entraînant une réflexion autour du sens et de la sonorité de la langue. Un dialogue nécessaire pour respecter le rythme et les nuances du texte et éviter les équivalences littérales de mots à mots.

Ouverture des ateliers

02/06/2023

Le public a pu découvrir le travail en cours des résidents, au fil des ateliers et des rencontres, par la déambulation l'observation et la conversation.

Les échanges sont allés bon train devant les échantillons de matières et de matériaux collectés dans les environs, et les premières formes travaillées par les résidents invités ces dernières semaines. Tous.tes vont créer à partir des ressources offertes par le pays bourian.

Nicolas Verschaeve s’attache à l’élaboration d’objets domestiques directement inspirés des formes des branches des forêts arquines. Il exposera à la fois aux Ateliers des Arques et dans le Musée Zadkine. Jean-Sébastien Lagrange, également designer, s’intéresse aux bancs publics auto-construits qui jalonnent les paysages des communes alentour. Travaillant régulièrement avec des architectes, Anna Saint-Pierre porte son intérêt sur la constitution des sols. Elle a élaboré un répertoire de matériaux (pierres, argiles, silice, etc.), certains concassés et réduits en poudre, qui révèlent une histoire de la construction et du réemploi dans le Lot.

Le performeur Romain Gandolphe a proposé un récit dans le noir, faisant résonner les mots des habitants du village au souvenir de quelques-unes des œuvres éphémères réalisées en plus de trente ans de création aux Arques. Enfin, la plasticienne Sabine Mirlesse, prévoit l’installation dans le marais des Arques d’une cloche et a organisé une discussion autour de la traduction et de la langue occitane.

Concert de Charles-Baptiste

Dans la cour de la maison Zadkine

02/06/2023

Pour clôturer cette journée, l’auteur-compositeur Charles-Baptiste a ravi le public avec ses chansons aux textes ciselés, interprétées au piano, évoquant tour à tour et non sans humour, la vie à la campagne, les relations familiales et amoureuses, ou les paradoxes de notre modernité.

Ayant partagé la scène avec Bénabar, Jacques Higelin, Michel Delpech, Jeanne Cherhal, Elodie Frégé, la Grande Sophie… Charles Baptiste, dont le répertoire est ancré dans le répertoire de la variété française, nous a fait découvrir quelques titres de son troisième album à paraître en septembre, consacré au lien et enregistré entre sa maison d’enfance en Béarn et les studios Ferber à Paris.

École buissonnière de Samuel Vermeil

Rencontre avec les étudiants

05/06/2023

Le lundi 5 juin, Samuel Vermeil s’est rendu à l’Ensemble Scolaire Saint-Étienne de Cahors rencontrer les étudiants de première et troisième années de DnMade Design Graphique.

Cette rencontre lui a tout d’abord permis de présenter son parcours en tant que graphiste et enseignant, mais elle a surtout été l’occasion de présenter aux étudiants sa démarche quant à l’élaboration des supports de communication autour de la résidence. De ses premières recherches typographiques et visuelles jusqu’à l'élaboration des supports, Samuel a pu mettre en évidence ces intentions mais également échanger au sujet du métier de graphiste en général. Un entretien formateur et enrichissant pour des designers graphiques en devenir.

Soirée de Vernissage

Inauguration de l'exposition et performance

07/07/2023

Les intempéries n’ont pas eu raison de notre besoin d’inaugurer. Vous étiez 200 personnes le 7 juillet dernier à braver l’orage pour enfin découvrir la restitution de cette 32ème résidence intitulée d’après les mots de Zadkine « Quelque chose ici va venir » conçue par le directeur artistique invité Emmanuel Tibloux. En improvisation heureuse, les prises de paroles ainsi que la vivante performance de Romain Gandolphe ont pu prendre place dans l’église des Arques, nous abritant de son écho particulier et de ses majestueuses pierres calcaires.

La performance de Romain portait sur le patrimoine immatériel particulier que sont les souvenirs des habitants à propos de l’historique de la résidence des Arques, depuis 1988. Questionnant ce qui résonne et ce qui marque l’esprit, ce qui revient en premier dans la remémoration mais aussi la façon de la narrer, l’émotion, le détail, les sens. Dans sa déambulation, l’artiste a pu interpeller les différents protagonistes de sa récolte et demander précisions, corrections et réactions, invoquant ses rencontres locales et rendant ses mots d’autant plus palpables et vibrants.

L’inauguration s’est ensuite poursuivie entre les lieux d’exposition en compagnie des artistes Romain Gandolphe, Jean-Sébastien Lagrange, Sabine Mirlesse, Anna Saint-Pierre, Nicolas Verschaeve, Samuel Vermeil et du directeur artistique Emmanuel Tibloux, le public a pu découvrir la restitution du travail de ces trois mois de résidence, amorcés le 28 mars dernier. Le repas conçu par O’wibra a ensuite pu être servi dans la salle de la mairie et le DJ set de Lady cat a résonné sur la place du village laissant place à une célébration sous bâche !

Merci à tous pour votre curiosité, votre adaptation et vos sourires durant cette soirée et comme à chaque rendez-vous.

Photos de Nelly Blaya

Quelque chose ici va venir

32e résidence d'artistes et designers

Du 28 Mars au 17 Sept. 2023

Emmanuel Tibloux, directeur de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs
Avec l’assistance de Ariane Brioist

Chronosite de la résidence : https://quelquechoseicivavenir.ateliersdesarques.com/

Présentation

« Quelque chose ici va venir »

Interrogé en 1961 par le producteur et réalisateur de la série « L’Art et les hommes » Jean-Marie Drot, le sculpteur Ossip Zadkine, qui avait découvert les Arques en 1934, eut cette réflexion mystérieuse et prémonitoire : « J’aime ce village quoiqu’il se meure, mais quelque chose ici va venir, je ne sais pas quoi, bien sûr pas du pétrole, quelque chose de différent, mais quelque chose viendra… ».

Le programme de résidence " Quelque chose ici va venir " (2023) est développé en dialogue avec l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs, et avec le soutien de l'ADAGP, de l'Office français de la Biodiversité et de la Fondation Cartier pour l'art contemporain.



Près de 90 ans après l’arrivée de Zadkine aux Arques et 35 ans après la création des Ateliers, je propose de repartir de l’intuition que « quelque chose ici va venir » — en prenant notamment à la lettre la boutade « pas de pétrole bien sûr ».

Avec cette idée que ce qui va venir ici, aux Arques, et qui commence à venir ici et là, dans les campagnes, dans les territoires ruraux, ce sont des tentatives de sortie de la société thermo-industrielle, des façons d’expérimenter un autre mode de vie que celui de l’extractivisme et de la croissance, de la consommation et du développement, en prenant la pleine mesure de ce qui est déjà là et dont nous avons perdu la conscience : que la terre où nous vivons est la terre dont nous vivons. Que le lieu est la ressource.

Ce que nous dit Zadkine, c’est qu’il y aurait, d’un côté, quelque chose qui serait meurtri, qui serait parti ; et de l’autre, persistante, étayée sur un fort potentiel de ressources, la sensation que quelque chose de vif est à venir.
Ce mouvement, de balancement ou de tension, est plus généralement celui des territoires ruraux, qui connaissent à la fois des dynamiques de déprise et d’exode toujours à l’œuvre, et une nouvelle attractivité que la crise sanitaire a accentuée et qui s’accompagne d’expérimentations de plus en plus nombreuses.
Cette attractivité repose sur une réalité. Il y a aux Arques et dans les territoires ruraux des matériaux, des savoirs faire, des filières, des réseaux, des outils qui gagnent à être activés ou réactivés, non pas dans une logique de fermeture sur le local, de repli sur soi, mais au contraire d’expression d’un potentiel, de fertilisation et d’ouverture d’un territoire.

La résidence s’attachera ainsi à révéler le potentiel du lieu, c’est-à-dire le potentiel de la ressource, et plus précisément de la diversité des ressources ; à inventer une approche inclusive, généreuse, susceptible de composer avec les formes de vie aussi bien que les formes non-vivantes — infrastructures, matériaux — qui font l’originalité du territoire, et de faire trace.

Une telle ambition suppose que l’on se donne les moyens de prendre le temps de rester, de résider, comprendre le contexte, œuvrer à la récapitulation et à la réappropriation d’une histoire à partir de laquelle quelque chose peut à nouveau venir, sans céder sur l’équation de départ, selon laquelle le lieu est la ressource.
Parce que la ressource est plurielle, le groupe des 5 résident·es invité·es l’est aussi.
Ne se limitant pas au seul champ de l’art contemporain, il intègre la pratique du design, et plus largement les arts du faire et de la parole, du poème et du récit — pour esquisser de nouvelles façons de résider, c’est-à-dire d’habiter le monde.

Emmanuel Tibloux, janvier 2023

Évènements

Inauguration de la résidence

Soirée de lancement

28 Mars 2023 18:00

Présentation du projet de la 32ème Résidence par Emmanuel Tibloux et de la démarche artistique de chaque résident invité sous la forme d’une mini-conférence d’une quinzaine de minutes.

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L'École buissonnière de Romain Gandolphe

30 Mai 2023 16:00

À la salle de l'Alambic, Les Arques

Ce mardi 30 mai, le cours de gym organisé à la salle de l’Alambic par l’association « La Ruche » accueillera l’artiste Romain Gandolphe pour une école buissonnière, mêlant la pratique du sport à celle de la performance.

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L'École buissonnière collective

Un résident, un livre

2 Juin 2023 16:00

À la mairie des Arques

Pour fêter l'ouverture de la Librairie Le Vent d'Autan à Cazals, directeur artistique, artistes et designers invités partageront chacun un livre de leur choix, en écho à leur recherche et leur projet, avec la complicité de la libraire Marie Cossart.

Désignant à l’origine, au XVIe siècle, dans le contexte de la Réforme luthérienne, une école clandestine qui se tenait dans les champs pour échapper à l’autorité de l’Église catholique, la « buissonnière » peut être expérimentée comme une façon de penser l’école non pas comme une institution mais comme un dispositif. Loin de se limiter à un exercice de transmission unilatérale du savoir, celle-ci est plutôt envisagée comme un environnement propice à la mise en commun des savoirs de tous·tes les participant·es, dans lequel chacun·e s’expose à être transformé·e par l’autre, quelle que soit sa position.

La librairie Le Vent d'Autan ouvrira ses portes dans le courant du mois de juin.

Évènement Facebook

Ouverture des ateliers et concert

2 Juin 2023 18:00

Durant leur séjour, les artistes sont invités à présenter leur projet en cours de réalisation au public. À cette occasion, ils ouvrent leurs ateliers et donnent à voir et à comprendre leurs pistes de recherche, leur processus de création, leurs références et sources d’inspiration.

18h-20h - Rencontre autour des travaux en cours

Ce moment d'échange et de partage fait office d’étape dans le cheminement que représente la résidence pour les artistes.
Il est suivi d’un moment de convivialité sur la place du village.

À partir de 18h, Claire et Christophe vous régaleront avec leurs pizzas (commande sur place dès 17h ; le jour même ou les jours précédents par téléphone au 07 70 35 10 52 ou 06 07 35 75 91). Des vignerons de l'association Virolot présenteront leurs cuvées : venez découvrir les domaines Château du Cèdre, Clos La Coutale, Château Haut-Monplaisir et Danis dans la Vigne.

À 21h00, concert de Charles-Baptiste
Cour de la Maison Zadkine (repli en cas de pluie, Salle de l'Alambic)

Après avoir chanté le retour au village natal en 2020 avec Bled, un titre notamment plébiscité par la Souterraine et France Inter, l’artiste « rurbain » Charles-Baptiste poursuit son autobiographie musicale avec un album consacré au lien, à paraître en septembre 2023, enregistré entre sa maison d’enfance en Béarn et les studios Ferber à Paris. Une proposition de redécouverte du réel, sublimée par un songwriting piano-voix intemporel.

Entrée libre et gratuite

Évènement Facebook

L'École buissonnière de Samuel Vermeil

5 Juin 2023 14:00

À l'Ensemble Scolaire Saint-Étienne, Site de la Verrerie, à Cahors

Ce lundi 5 juin, l’Ensemble Scolaire Saint-Étienne de Cahors accueillera le graphiste Samuel Vermeil pour une école buissonnière, durant laquelle il échangera avec les étudiants quant à la réalisation des supports de communication de la résidence de cette année.

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L'École buissonnière de Sabine Mirlesse

23 Juin 2023 16:00

À la recherche de l'eau, avec Sabine Mirlesse.

Rejoignez-nous pour une visite avec différents sourcier.e.s de la région afin de discuter de cette vocation et de ses nuances pour chaque individu. Dans l'intérêt de la transmission à la prochaine génération, les plus jeunes sont invités à se joindre aux initiés dans l'espoir de dialoguer sur cette pratique traditionnelle rurale, qui se distingue de la radiesthésie et d'autres pratiques liées aux dons.

Entrée libre et gratuite

Soirée de vernissage

7 Juil. 2023 19:00

Inauguration et découverte de l'exposition en compagnie du directeur artistique et des résidents invités. La soirée se poursuit autour d’un repas partagé en plein air, accompagné d’un DJ set.

À 19H, Accueil du public et prises de paroles
À 19H30, Découverte de l'exposition en compagnie des artistes et designers
À 20H45, Performance de Romain Gandolphe
De 21h15 à Minuit, Foodtruck O'wibra, vignerons de Virolot et DJ Set de Lady Cat

Pour le Dîner, Réservation impérative, Tarif à 12€ par chèque à l'ordre de Les Ateliers des Arques, ou espèce avant le 1er juillet.

Au menu :
✦ Gougère craquante mousse de chèvre du Lot et éclat de noix.
✦ Riz parfumé, légumes croquants, gourmands et locaux.
✦ Salade de fruits lotoise, sirop verveine, vanille et petit sablé.

Réservez par téléphone au 05 65 22 81 70
ou par mail ateliersdesarques@gmail.com

Atelier d'écriture et lecture en plein air

8 Juil. 2023 13:00

Atelier d’écriture avec Valérie Rouzeau

Samedi 8 juillet, 13h-15h30

Une séance dédiée au public de plus de 10 ans (groupes non constitués). En atelier d’écriture, chacun et chacune peut à loisir découvrir sa part poétique, son espace de construction, ses émotions enfouies. Il n’y a pas de jugement, ni d’objectif à atteindre. Le groupe est guidé à travers mini-conférences, discussions, textes lus et partagés, images stimulantes, écoute respectueuse. Ce qui donne le ton, c’est le plaisir d’être ensemble, de se dire, de se lire et de s’entendre, et puis de découvrir des auteurs. La séance portera sur une lecture du paysage des Arques.

Valérie Rouzeau dont les études littéraires de traductrice l’ont conduite à décortiquer la langue et à détourner volontiers les expressions toutes faites pour leur redonner sens et vitalité, adopte une position singulière dans le champ de la poésie contemporaine depuis une trentaine d'année, entre l’attention aiguë au vivant, en particulier le végétal et les oiseaux, et une forme de légéreté, à l'image de son goût pour la chanson. Elle a nottament publié Va où et Pas revoir chez les éditions Le Dé Bleu.

Lecture en plein air avec Valérie Rouzeau et Aurélie Olivier

Samedi 8 juillet, 18h

Valérie Rouzeau et Aurélie Olivier donneront à entendre un même souci d’articuler la langue poétique à une expérience de la nature, de la terre ou du vivant, qui renoue avec l’origine latine du mot « culture ». Avant de désigner une activité de l'esprit humain ou le produit de cette même activité, la culture est une métaphore qui trouve son origine chez Cicéron, en 45 avant notre ère, dans un dialogue intitulé Les Tusculanes.
Alors qu’il s’interroge sur la capacité du philosophe, qui se « dit spécialiste en l’art de vivre », à mettre sa vie en conformité avec ses principes, Cicéron en vient à établir l’analogie suivante: « Un champ, si fertile soit-il, ne peut être productif sans culture, et c’est la même chose pour l’âme sans enseignement ». L’intérêt de ce retour aux origines est de rappeler le lien fondamental qui existe entre la culture, la pédagogie, l’art de vivre et le souci de la terre. C’est de la réactivation poétique de cette origine perdue qu’il s’agira dans les textes choisis pour la lecture.

Aurélie Olivier est née en 1986 à Trégrom (Côtes d'Armor). Elle est directrice de l’association Littérature, etc, créée en 2013 qui propose une approche féministe et militante de la littérature. "Mon corps de ferme" est son premier livre personnel, témoignage d'un paysage breton meurtri par l'agriculture intensive et le productivisme.

Exposition "Quelque chose ici va venir"

En ce moment

Du 8 Juil. au 17 Sept. 2023 10:00

Directeur artistique invité - Emmanuel Tibloux, directeur de l'École supérieure nationale des Arts Décoratifs

Artistes et designers résidents - Romain Gandolphe, Jean-Sébastien Lagrange, Sabine Mirlesse, Anna Saint-Pierre, Samuel Vermeil, Nicolas Verschaeve

🕐 Du 8 juillet au 31 août :
du mardi au vendredi 10h30 - 12h30 / 14h30 - 17h30
les samedis et dimanches : 14h30 - 18h30

Du 1er au 17 septembre : les samedis et dimanches de 14h30 à 18h30

📍 Répartis sur différents sites, intérieurs et extérieurs (ateliers, salles du presbytère, musée Zadkine, places et rues des Arques, marais en contrebas du village), les différents projets conçus par les six artistes et designers résidents déclinent la même vérité première que la vie moderne nous conduit à oublier: que la terre où nous vivons est la terre dont nous vivons, que le lieu est la ressource.

💡 Déconstruction matérielle et décomposition chromatique du village (Anna Saint-Pierre), glanage du bois dans les forêts alentour et renversement du rapport moderniste de la forme à la fonction (Nicolas Verschaeve), enquête sur le mobilier vernaculaire et sans qualité formé par les « bancs sauvages » (Jean-Sébastien Lagrange), composition d’une identité visuelle à partir de formes prélevées dans les campagnes (Samuel Vermeil), collecte et restitution des récits sur l’histoire des œuvres réalisées lors des résidences antérieures (Romain Gandolphe), réactivation, à travers la production d’une cloche, d’un imaginaire et d’un objet central dans le rythme de la vie rurale (Sabine Mirlesse) sont autant de façons de révéler le potentiel du lieu à partir de ses ressources.

Clôture de l'exposition

17 Sept. 2023 16:30

À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine et du dernier jour de visite de l’exposition de la 32ème résidence, plusieurs temps de rencontre avec les artistes et leurs œuvres sont proposés.

14h30 -18h30
Dernier jour de visite de l’exposition commissariée par Emmanuel Tibloux, avec les artistes et designers Romain Gandolphe, Jean-Sébastien Lagrange, Sabine Mirlesse, Anna Saint Pierre, Samuel Vermeil et Nicolas Verschaeve.

16h30 - École buissonnière avec Nicolas Verschaeve au Musée Zadkine
Visite commentée à trois voix ; Lionel Gramon (Musée Zadkine), Martine Bergues (Ecomusée de Cuzals) et Nicolas Verschaeve (résident aux Ateliers des Arques).
Quand une attention envers les formes des arbres guide dans un même élan la sculpture de Zadkine, les objets paysans anonymes et une pratique de design située.

18h - Visite au Marais des Arques avec Sabine Mirlesse
Dans ce lieu imprégné de mythologie locale et tenu pour une source sacrée, un lieu d'offrande et d’hydromancie, l’artiste vous invite à découvrir son installation Bells et fera résonner la cloche.
Places limitées - Sur réservation à : ateliersdesarques@gmail.com / 05 65 22 81 70
Départ à 17h45 du Bourg ou RDV sur place à 18h

Entrée libre et gratuite


Les artistes

Romain Gandolphe

Art / poésie / conte / oralité

Après des études scientifiques, Romain Gandolphe a découvert l’histoire de l’art aux beaux-arts, grâce à la parole des autres. Parions que cet ordre initial du récit a marqué sa pratique. Ayant démarré avec des performances (s’enfermer dans une cimaise pendant une semaine ; demander à des gardiens d’exposition de préserver des œuvres invisibles ; partir en Californie à la recherche de l’endroit exact d’une performance historique des années 1960), l’artiste a commencé à raconter ses actions et à performer progressivement son récit lui-même.

L’oralité est ainsi devenue, presque naturellement, la forme principale de son travail, prenant la tournure d’expositions racontées ou de récits d’œuvres oubliées. Dès lors, la parole est-elle le véhicule d’une expérience inaccessible ou bien l’expérience elle-même n’est-elle que le prétexte à la narration ? Chez Romain Gandolphe, rien n’est vraiment clair ! Entre visite guidée, théâtre, conférence et méta-performance, ses récits amoureux
de l’art sont comme des substituts qui auraient supplanté leur modèle, comme l’on dirait d’un discours qui se serait autonomisé de son sujet.

Pour le 62e Salon de Montrouge, l’artiste, fidèle à son caractère spéculatif et joueur, propose une visite anticipée du Salon, avant que les œuvres ne soient installées. Un récit d’anticipation face aux cimaises vides, dont les auditeurs pourront vérifier ou infirmer la pertinence en différé.

Ce faisant, le travail de Romain Gandolphe est aussi une réflexion critique sur un art de la performance en soi paradoxal, car fondé sur un irréductible hic et nunc (« ici et maintenant »), qui exclut de fait la plupart des spectateurs. Un art qui n’existe finalement que par l’indice, la trace et le récit et qui transforme ses artistes en storytellers… pour ne pas dire en bonimenteurs !

Est-ce bien arrivé ? Même pas sûr. Ce travail renvoie la performance à son essence problématique d’événement au présent, et donc par nature insaisissable, car toujours irrémédiablement manqué. À peine esquissé, déjà mort ! Une pratique en creux, par défaut, qui allait, par la multiplicité de ses absences, faire exploser les désirs et les fantasmes.

Guillaume Désanges

Jean-Sébastien Lagrange

Design service / politique culturelle / résidence

Diplômé de l’École Boulle en ébénisterie, et de l’ENSCI – Les Ateliers, Jean-Sébastien Lagrange prend part à différentes collaborations dont l’aménagement et la conception du mobilier liturgique de La Chapelle des Religieuses de l’Assomption.
Jean-Sébastien fonde l’atelier JS.L en 2010. L’agence se base sur une pratique ouverte du design où la rencontre est primordiale et les projets bien souvent collaboratifs.
L’Atelier répond à des commandes institutionnelles / culturelles / industrielles et invite des concepteurs externes spécialement choisis en fonction du projet. Architectes, artisans, ingénieurs en génie climatique, graphistes travaillent ensemble et créent un véritable laboratoire de recherche collaboratif et pluridisciplinaire.

Jean-Sébastien a par ailleurs à cœur de développer une démarche de travail visant à utiliser le moins de matière avec le moins d’impact sur l’environnement, qu’il qualifie de « design frugal ». Parmi ses créations les plus remarquées citons : l’aménagement des parties communes du groupe ESC Troyes, l’aménagement de résidences d’artistes à la Cité internationale des arts de Paris, la conception des espaces d’exposition du Château de Malmaison.

Jean-Sébastien est finaliste de la Bourse Agora pour le Design en 2013 et 2015 et pensionnaire de la Villa Kujoyama à Kyoto en 2017. Il est représenté par la Galerie Valérie Guérin spécialisée dans le design durable. Il siège dans divers jury de Diplôme entre autres à l’ENSCI – Les Ateliers. Il est co-titulaire de la Chaire de recherche Cnous/EnsAD « Mutation des Vies Étudiantes ».

Sabine Mirlesse

Art et géomancie / activation de la terre et du paysage

Le travail de l’artiste franco-américaine Sabine Mirlesse tourne autour de la visibilité des seuils et de l’intériorité du paysage. Elle s’intéresse particulièrement à la manière dont ces sites sont interprétés et devinés. Tissant son chemin à travers des récits minéraux, la pratique multidisciplinaire de Mirlesse relie la photographie et la géologie, grands gardiens du temps.

Cette pratique trouve son fondement dans la formation de l’artiste en littérature et en études de l’histoire du religion et du mysticisme. Elle se manifeste par l’accumulation de couches, de strates, au travers de la sculpture, l’installation, la vidéo et l’écriture. Les inspirations de l’artiste proviennent souvent des arguments cosmologiques, la géomancie, et l’ésotérisme, et elle explore des récits minéraux et géologiques souvent en forme de quêtes de lecture de terres.

Elle est diplômée en Master of Fine Arts du Parsons the New School à New York et d’un Bachelor de McGill University à Montréal. Elle enseigne à l’EnsAD. Son dernier livre, Pietra di Luce (ed. Quants), est nominé pour le Prix Bob Calle du livre d’Artiste. Il contient des textes critiques de Jean-Pierre Criqui et Federica Soletta.
Elle est lauréate de la mission Mondes Nouveaux du Ministère de la Culture, qui accompagne des projets s’inscrivant en résonance avec un ou des sites du patrimoine architectural, historique et naturel relevant du Centre des monuments nationaux (CMN) ou du Conservatoire du littoral (CDL), et résidente à Poush depuis 2020.

Anna Saint-Pierre

Design / architecture / matière

Lorsque dans un projet d’architecture des matériaux jugés obsolètes sont destinés à la benne, je propose d’en réintroduire certains sur le même site, sous une autre forme, en les adaptant au cahier des charges du nouveau projet. La matière prélevée lors du chantier est transformée et intégrée au nouvel édifice sous forme de lests, d’agrégats et de pigments, qui détermineront la couleur, la forme, la matière, la consistance, la texture, la main
et le poids des nouveaux matériaux. (…)

Défaire un édifice donne accès à des strates d’informations jusqu’alors invisibles. Les trous, les vides, les ouvertures dévoilent le fonctionnement de la construction et la configuration des fondations, couches d’isolations, canalisations, etc. Réciproquement, les parties libérées (soustraites) sont autant de fractions représentatives du bâti d’origine, qui, en passant du statut d’immobilier à celui de mobilier, en deviennent manipulables.

Collectées et réunies sous forme d’échantillons, elles offrent d’un seul coup d’œil une vision d’ensemble sur les matières qui composaient l’ancien édifice. Lire dans les gravats revient alors à imaginer l’histoire de leur formation. La matière qui les constitue provient de sites d’extraction (mines, carrières, forêts …) ; en tant que matériaux de construction, ils étaient le fruit de savoir-faire (ferronnerie, céramique, briqueterie, cimenterie, maçonnerie, charpente …) et l’ensemble qu’ils formaient avait fait l’objet d’une conception architecturale. L’usure, l’érosion et la patine sont les conséquences de leurs usages, de leurs interactions avec les habitant·es et plus généralement avec le vivant. (…) L’objectif est de développer des protocoles et des formulations de transformation in situ transposables d’un projet à l’autre en fonction des gisements de matériaux disponibles. L’approvisionnement local engendre un matériau spécifique à chaque projet et l’adaptation des procédés à de nouveaux corpus matériels se décline en nuanciers. Ainsi au détour de chaque chantier investi, j’ai produit des échantillons de matériaux de seconde vie relatifs à l’espace donné. J’en ai tiré des spécificités et des récurrences, que j’ai organisées au sein d’une matériauthèque destinée à être mise à la disposition d’architectes, de designers, d’artistes, d’ingénieurs, d’industriels et de manufactures artisanales. (…)

Nicolas Verschaeve

Design objet / artisanat / filière bois

Les prémices de la démarche de Nicolas Verschaeve se dessinent lors d’un projet de diplôme en 2017 à l’EnsAD, en duo avec la designer textile Juliette Le Goff.

À cette occasion, il pose les jalons d’une pratique du design qui s’étend de l’objet à l’espace et qui défend une interaction plus sensible avec les lieux de vie. Se profilent alors des propositions légères, mobiles et en mouvement, qui favorisent de par leur impermanence une liberté d’usages. Son travail témoigne depuis lors d’une attention sensible vis à vis de la matière, il se construit dans le dialogue et s’affirme au plus près des ressources et des lieux de production.

Cette quête de proximité et d’échange vis à vis de ceux qui font et fabriquent a donné lieu en 2017 à la création d’un atelier de design mobile. Le designer y développe une démarche de recherche qui tient à éprouver des formats de travail situés et qui porte une volonté claire : engager le projet par le faire et repenser les schémas convenus entre recherche, design et production. Lors de chaque escale, ce dispositif porte une attention particulière à ouvrir les connaissances, les techniques et le potentiel des matériaux vers de nouvelles typologies d’objets. La démarche développée ici se nourrit d’observation, d’images et de conversations, et tient à embrasser les réalités historiques, culturelles, environnementales et techniques de chaque contexte pour en refléter la richesse.

Les objets qui en émergent s’ouvrent à différentes échelles de diffusion et engagent des dialogues avec plusieurs institutions, galeries et éditeurs. La découverte du Pays Basque a initié un projet croisant les savoir-faire de fabricants de planches de surf et d’ébénistes.

Une collaboration avec les Éditions du côté à Biarritz a ensuite vu le jour lors d’un projet réalisé avec le luthier Virgile Pilon. En Bretagne, une résidence de transmission encadrée par les Ateliers Médicis a guidé un projet sur l’héritage du territoire, explorant les porosités entre paysage, textile et architecture. Au sein d’une région tout aussi singulière, un échange avec les souffleurs de verre du CIAV de Meisenthal initie en 2020 une nouvelle escale dans les Vosges du nord, soutenue par le Cnap. Enfin, l’accompagnement de la région Île de France au travers du dispositif FoRTE lui permet d’engager en 2021 un projet de recherche et de création sur le matériau terre et d’explorer avec la Briqueterie Knepfler différents process et mises en œuvre de l’objet à l’espace.

L’intérêt que Nicolas Verschaeve porte envers une pratique contextualisée et consciente de son impact l’a mené à travailler sur des projets de recherche avec le Studio Formafantasma ainsi que sur le développement de projets au sein de l’équipe de Normal Studio. Ces expériences l’ont enrichi d’un équilibre qu’il tisse aujourd’hui au sein de son propre atelier, entre une justesse des formes et une pensée critique et engagée de la discipline.

Samuel Vermeil

Design graphique

Né en 1968 et diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, option Communication visuelle, Samuel Vermeil est graphiste indépendant. En 1994, il intègre l’atelier M/M (Paris) en 1994 dont il devient un collaborateur régulier jusqu’en 2005.

À partir de 2001, il enseigne le design graphique à l’ÉSAD Grenoble-Valence. Il a participé à de la construction du cycle Master et animé plusieurs revues avec les étudiants (.txt, Pneu). De 2007 à 2013, il enseigne au sein de l’option design de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne où il devient ensuite responsable du design graphique de la revue Azimuts dans le post-diplôme design & recherche de l’école jusqu’en 2018.

Parallèlement, il poursuit une activité de graphiste dans le champ éditorial, notamment pour les éditions B42. Son travail graphique est tourné vers la forme éditoriale et en dialogue avec les pratiques artistiques contemporaines. L’enseignement lui a apporté l’envie et le goût d’écrire sur le design, la typographie (Faucheux, Dwiggins, Glaser, ...) et ouvert à des projets collaboratifs de publications et d’expositions (N+1,Attention, Exemplaires, ...).

Samuel viendra compléter l’équipe pour accompagner la démarche et contribuer à sa diffusion, sa documentation, sa valorisation et son partage.


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