Ainsi jouaient les enfants seuls
27e résidence d'artistes
Du 21 Avr. au 30 Sept. 2017
Pierre Ardouvin, artiste
20/06/2030
L'équipe des Ateliers des Arques vous invite au vernissage de son exposition d'été !
"Ainsi jouaient les enfants seuls"
En compagnie de Pierre Ardouvin, directeur artistique et de Nicolas Ballériaud, Bianca Bondi, Hugo Capron, Marion Guillet, Jei-sung Oh, Alicia Zaton, artistes en résidence, nous vous invitons à découvrir les œuvres disséminées dans le village.
Suite à la visite de l'exposition, un repas vous sera offert place de la Mairie.
Enfin, Marion Guillet nous fera danser sur des sons endiablés jusque tard dans la nuit !
Accueil de groupes scolaires, rencontre avec les artistes et ateliers de pratiques artistiques
Du 21 Avr. au 30 Sept. 2017
Pierre Ardouvin, artiste
Je suis caché et je ne le suis pas.
(Arthur Rimbaud, Une saison en enfer)
"J’ai répondu à l’invitation des ateliers des Arques d’assumer la direction artistique de la résidence 2017 ainsi qu’aux objectifs initiaux et aux intentions de celle-ci en proposant cinq jeunes artistes très peu exposés à ce jour et rencontrés au cours de ces dernières années. Si j’ai choisi de donner un titre à ce temps de résidence évoquant l’enfance, la solitude et le jeu c’est qu’il y sera question de mythologies personnelles, d’attitudes, de reliques, de fictions et de poésie. Par ce choix subjectif je ne cherche pas à produire un discours ou à dresser un portrait générationnel mais je propose un regard sur des pratiques singulières, actuelles et diverses (installation, peinture, sculpture, vidéo). Des œuvres qui se prêtent volontiers à l'idée d' «in situ» et d’expérimentation et qui, se jouant du réel, réactivent les souvenirs dans la tête, ouvrent des failles dans les murs et construisent les ruines poétiques de l'ancien futur pour dans dix billions d'années."
Pierre Ardouvin, directeur artistique invité.
30 Juin 2017
L'équipe des Ateliers des Arques vous invite au vernissage de son exposition d'été !
14 Juin 2017
Voir dans le journalMultidisciplinaire, la pratique de Bianca Bondi s’opère à la fois par un mélange de méthode et d’expérimentation matérielle. Avant tout centrées sur l’idée de processus, ses oeuvres sont le plus souvent pensées spécifiquement au lieu qui les abritent. Les matériaux qu’elle utilise sont précisément choisis pour leurs propriétés intrinsèques ou leur potentiel de transformation au cours du temps; leurs combinaisons créant des surfaces étranges et nouvelles. Inspiré par les sciences occultes, son processus de travail peut être comparé à une pratique rituelle ou à une sorte d’alchimie instinctive. En favorisant toutes sortes de mutations possibles entre les différents éléments qui constituent ses pièces, elle en fait les acteurs de lentes performances conceptuelles, à la fois sur des échelles macro et microscopique. L’artiste relie ces rencontres organiques à des situations actuelles ou à l’histoire des lieux en question, et soutient un discours écologique en tentant de nous rapprocher de l’intangible.
Née en 1989, Alicia Zaton vit et travaille à Paris.
Elle a obtenu son DNSEP à l'École Nationale Supérieure d'Arts de Paris/Cergy, en 2014. Au cours de sa formation, elle a traversé plusieurs écoles, l'École supérieure d'art de Rueil-Malmaison, l'École nationale supérieure d'arts de Paris Cergy et la Cambre à Bruxelles.
Depuis 2014, son travail a été présenté lors de deux expositions personnelles et plusieurs expositions collectives, ainsi qu'au 61e Salon de Montrouge. En 2017, elle a participé à deux résidences "Les ateliers des Arques" et "La dent creuse" en collaboration avec Louise Boghossian à Bruxelles. Elle s'investit depuis sa création, il y a plus de trois ans, au développement et à l'organisation du DOC ! lieu de production et de diffusion artistique autogéré à Paris.
En 2020, elle expose ses créations lors deux expositions personnelles : " Pœurnf " au Couvent de la Cômerie à Marseilles et "BRÛLER" au Carré d'art de Montgeron.
Né en 1989 et issu de l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon, Hugo Capron développe une pratique picturale conceptuelle, réduite à ses ingrédients plastiques mis en œuvre selon des protocoles précis, usant parfois de « produits » détournés de leur première application industrielle. Riches de leur héritage, celui de l’histoire de l’abstraction picturale, les grands tableaux debout de ce jeune artiste confrontent le regardeur à la peinture en tant que telle, où, après tout un travail réduit au blanc et au chrome, la couleur finit par faire son apparition.
Le processus de travail est pour moi aussi important que les sculptures qui en découlent et je cherche à
ce que le resultat induise une temporalité. C’est une amorce de mouvement, entre vestiges et fondations, que je souhaite ériger en médium. Ses extensions inversées empruntent, à rebours, le paysage et l’architecture.
Nicolas Balleriaud
Le travail de Nicolas Balleriaud tant à explorer les procédés de fabrication de la forme pour en extraire un réalisme intangible au sein duquel la sculpture devient une extension temporelle de l’espace, un déploiement spatial du temps. C’est en ce sens que les sculptures de Nicolas Ballériaud disent un instantané, cette circonstance temporelle au cours de laquelle la totalité de l’objet sera illusoirement perçue et reconnue.
Julia Raymond, avril 2019 (extrait de texte)
"La chose qui a peut-être eu le plus d'impact sur mon travail est ma passion pour la collecte.
La maison de mon grand-père, où toutes sortes d'objets d'art (y compris des statues, des masques et des souvenirs) ont été rassemblés du monde entier, a eu un impact important sur moi depuis que je suis jeune, en raison de la nature exotique de ces articles. Inspiré par sa collection, depuis 2009, j'ai développé une série de travaux intitulés Cabinet of Curiosities.
Les principales caractéristiques des œuvres de cette série résident dans le choix des matériaux primitifs, tels que l'argile et le bois, qui ont existé à côté de l'humanité tout au long de son histoire. À travers cette œuvre, je cherche à susciter la curiosité de l'homme pour les objets en mettant l'accent sur le pur plaisir de faire quelque chose plutôt que sur l'obsession des concepts et des stratégies intégrés dans le monde de l'art contemporain."
Jeisung Oh
Marion Guillet aime jouer avec les codes, les symboles et aime créer des ambiances spéciales.
Le dessin est sa pratique première qu’elle fait glisser ensuite vers des volumes, des sculptures et en résulte un univers singulier. Un portrait aux feutres est accroché sur un pan de mur sur lequel un papier-peint a également été dessiné et nous nous trouvons dans un intérieur; un moment figé avec un personnage énigmatique et des dessins qui mettent parfois un peu mal à l’aise.
Attirée par certains artistes de la côte ouest des Etats-Unis, dont Jim Shaw pour qui elle a notamment travaillé, Marion continue un travail de mise en scène, de scénographie de tous ces personnages avec une approche DIY, un amateurisme assumé et un dessin lâché.
Ses intérêts pour le cinéma de Aki Kaurismaki, Peter Weir mais encore la musique 80’s et les synthés sont autant de clins d’oeil souvent présents dans ses pièces.
Directeur de publication : Pierre Ardouvin
Auteurs : Julia Raymond et Camille Tsvetoukhine
Graphisme et illustration : Marion Guillet
Photographes : Nelly Blaya
Traducteur : Timothy Lachin
Éditeur : Les Ateliers des Arques, résidence d'artistes
Imprimeur : Imprimerie Corlet , Colombelles, France
87 pages
Format : 29,7 x 22,9
Prix : 15 euros