LA09Journal de résidence

Work in progress

Séance photo avec un corbeau pour le projet de Marianne Maric : https://vimeo.com/mariannemaric

Vernissage

Présentation

"Des noms et des mots. Défier le lire. Regarder, écouter et oublier. Constats au plus proche des artistes : l’engrenage d’efforts précis, particuliers, pour mettre tout en relation. Coopération non intentionnelle. Aux Arques, chaque travail a une place dans le village. Les oeuvres ne peuvent être reliées les unes aux autres que par la pensée. Par contre, elles sont en lien direct avec la seconde nature autour et le ciel au-dessus. À Toulouse, elles seront toutes réunies dans un espace. Dans la ville, dans une salle repliée sur elle-même, les oeuvres formeront davantage un texte, je suppose." R.O.

Évènements


Les artistes

Stéphane Calais

Considéré comme l’un des artistes français les plus importants de sa génération, Stéphane Calais a été nommé pour le Prix Ricard en 2007, puis pour le Prix Marcel Duchamp en 2008. Ses œuvres sont présentes dans de grandes collections muséales, dont celles du Musée National d’Art Moderne, ainsi que dans de nombreuses collections privées. Ces dernières années, il a multiplié les projets en France et à l’étranger, en galerie ou dans le cadre de commandes privées, comme les peintures murales monumentales qu’il est invité à réaliser en 2012 pour la Tour Havas, à Puteaux. Des expositions personnelles de son travail ont notamment été organisées à la Galerie Zieher Smith & Horton (New York, 2014, 2009, 2006), à la Galerie Aliceday (Bruxelles, 2012, 2008, 2005), au Centre d’art Passerelle (Brest, 2014), au CCC (Tours, 2013), à l’Espace Claude Berri (Paris, 2009) et au Crédac (Ivry-sur-Seine, 2008). On a également pu découvrir ses œuvres dans le cadre de nombreuses expositions collectives, dont « Doré & Friends » au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg (2014), « La vie des formes » aux Abattoirs, à Toulouse (2012), « Paris-Delhi-Bombay » au Centre Pompidou, à Paris (2011), « In the studio » à la Kunsthalle Athena, à Athènes (2013), Le Centre Pompidou au Musée de l’Ermitage à l’Ermitage, Saint-Pétersbourg (2010) ou « La Force de l’art » au Grand Palais, Paris (2009). Diplômé de l’École Supérieure des Beaux Arts de Nîmes puis résident à l’Institut des Hautes Études en Arts Plastiques à Paris, il enseigne depuis 2009 à la Rijksakademie, à Amsterdam.
source : Palais de Tokyo

Andreas Fohr

Andreas Maria Fohr est né en Allemagne et vit actuellement à Paris. Après des études à l’Ésad Strasbourg et à la Kunstakademie de Düsseldorf, il a été boursier de l’Institut des hautes études en arts plastiques à Paris en 1995. Il a cofondé en 1994 le groupe bureau d’études [Bonaccini/Fohr/Fourt] au sein duquel il collabore jusqu’en 2001.
De 2001 à 2011 il a enseigné la vidéo et les pratiques documentaires expérimentales à l’Esa Cambrai et il a publié en 2011, en collaboration avec Catherine Chevalier, Une anthologie de la revue d’art allemande, in Texte zur Kunst, 1990-1998", paru aux éditions Les Presses du Réel.
Ses traveaux filmiques s'articulent souvent en rapport à d’autres formes comme la peinture, l'objet ou la performance.
Source : ENSA Bourges

Lore Gablier

Diplômée de l’école régionale des Beaux-Arts de Valence en 2004, Lore Gablier suit une formation aux pratiques curatoriales à l’Ecole du Magasin à Grenoble en 2006, où elle co-organise Un Pas de côté, programme de rencontres consacrées aux idéologies alternatives et à l’engagement politique, ainsi qu’une exposition autour de l’artiste américaine Simone Forti. En 2007, elle participe au collectif de traduction d’Art conceptuel : Une entologie (éditions MIX) et, en 2008, édite LesChroniques Popescu (éditions BC & compagnie), un projet de l’artiste moldave Ghenadie Popescu. Elle est en 2009 l’une des quatre commissaires de l’exposition Cornelius Cardew et la liberté de l’écoute présentée au Centre d’art contemporain de Brétigny au printemps 2009, puis à la Künstlerhaus de Stuttgart à l’automne 2009. Depuis 2008, elle est commissaire invitée au Générateur à Gentilly, en région parisienne, où elle co-organise avec Anne Dreyfus en octobre 2008, la première édition de frasq, rencontre annuelle de la performance. Au Générateur également, elle présente l’exposition de l’artiste Fabrice Pichat, Raccords Rapides au printemps 2010.
Depuis septembre 2009, elle coordonne et administre le programme d’études curatoriales de l’Ecole du Magasin à Grenoble.

Marianne Maric

Née en 1982
Diplômée de l’École nationale supérieure d’art et de design de Nancy en 2007

Marianne Maric photographie. Par sa connaissance intime de l’Histoire des tableaux et l’acuité de ses visées, elle immortalise son entourage, tour à tour rousse spectrale, harem dans les vapeurs floues de bains turcs ou préférée des catins. Vie et mort, divertissement et menace, piste de bobsleigh et bombardements, se voisinent tendrement dans ses cadrages. Il s’agit de garder les yeux ouverts, et tant pis pour les insomnies. D’ailleurs à force de veiller, on voit le soleil se lever. Toujours plus à l’Est, de la France ou de l’Europe, son orientalisme s’affirme alsacien et balkanique. Forcément extrême à trop frôler les frontières d’une géographie et d’une mémoire morcelées. Le tout s’apprécie nécessairement en vrac. Miaou. Princesses sur trône, guerrières bien stoïques et odalisques musquées. Assises. Debout. Couchées
Joël Riff

Patrick Neu

Patrick Neu est né en 1963, il vit et travaille à Enchenberg, dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord. Formé à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, il obtient son diplôme en 1986. L'enseignement de l'artiste turc Sarkis est déterminant.
En 2007, il participe, à l’invitation de Sarkis à deux expositions, l’une au Louvre et l’autre au Musée Bourdelle à Paris. En 1995, il est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome. En 1999, il est pensionnaire à la Villa Kujoyama à Kyoto.
En 2008, le Frac Lorraine lui consacre sa première exposition monographique intitulée L’instant n’en finit pas.

Les œuvres de Patrick Neu relèvent souvent de l'exploit technique et mettent en œuvre des gestes précis et des savoir-faire techniques. Il détourne les techniques traditionnelles et les matériaux pour un usage inédit.
Il utilise l'encre de Chine pour réaliser une sculpture.
Il utilise le noir de fumée pour reproduire des œuvres de Jérôme Bosch, d’Holbein ou de Rubens. Il applique la suie à l'aide de bougies sur des plaques de verre ou des verres à pied en cristal. Il grave son dessin sur le noir de fumée. Le dessin n'est pas fixé.
Il utilise des ailes d'abeille pour réaliser une camisole de force3.
Il propose une armure en cristal réalisée aux Cristalleries de Saint-Louis.
Il oppose la fragilité des matériaux à la force que représentent les objets. Il transgresse les codes. Il interroge la fragilité ou la force d’une substance dans une perspective singulière.
En parallèle de ses expérimentations sur les matériaux, il se consacre depuis le début des années 1990 à l'aquarelle sur papier. Tous les printemps il saisit sur papier pendant quinze jours la floraison de l'iris.
Les œuvres de Patrick Neu sont présentes dans les collections permanentes du Fnac à Paris, du Mamco à Genève, le musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg, des Frac Alsace, Frac Lorraine et Frac des Pays de la Loire.
Source wikipédia

Prinz Gholam

Le duo d'artistes berlinois Prinz Gholam est composé de Wolfgang Prinz (n. 1969) et Michel Gholam (n. 1963). Ils ont développé une pratique performative qui tourne autour de la façon dont nous expérimentons et envisageons le monde à travers des images -inscrites dans notre mémoire -issues de l’histoire de l'art, films et des médias.
Source : Le Mouvement

Tere Recarens

Héritière du Dadaïsme, Tere Recarens vit à Berlin et travaille partout et surtout avec des personnes extérieures à la scène artistique, à la découverte de nouvelles cultures ainsi qu’à la recherche d’elle-même. Tere Recarens cherche à susciter des échanges qui la conduisent parfois sur une résidence, une exposition ou une publication. Elle voyage à travers le temps et les territoires, explorant l'espace ambigu qui unit et sépare l'art du non-art.
Tere Recarens a étudié de 1983 à 1989 à la Fine Arts and Design at Escola Massana – Centre d'Art i Disseny à Barcelone. En parallèle elle continue ses formations à l’École Supérieure d’Art de Grenoble en 1991 et à l’école Supérieure d’Art et de Design à Marseille en 1993.
Elle a aussi été conférencière pour l'Ecole Supérieure d’Annecy, en France. Elle a également travaillé au MACBA de Barcelone, parmi de nombreuses autres collections privées et publiques.
Source : wikipédia

Pierre Soignon

L’idée du déplacement, du voyage dans le temps et l’espace. Des lieux chargés d’une histoire, qui hantent ma mémoire. Des figures humaines animales, mythiques, cultuelles et vernaculaires, à l’origine de ma lecture consciente ou inconsciente de mon environnement culturel passé et contemporain. Les traces de notre histoire, se retrouvent inscrites comme un rébus dans notre quotidien, au travers de l’architecture, de l’urbanisme et du travail de l'homme sur le paysage.

Un personnage (moi-même), un archétype, un motif, un prétexte, le leitmotiv qui structure mes iconographies. Il est le vecteur entre moi et ce qui m’entoure tout en étant par lui-même signifiant. Ce personnage que l’on peut imaginer sorti d'une autre époque, peut-être du début du XXe siècle, en costume sombre et gibus, une sorte d’explorateur, apprenti touriste issu de la classe oisive, en quête de sens pour ce qui l’entoure et pour lui même. Il est une image de l'artiste, cherchant une posture, un rôle dans un monde hostile. L’écriture de ce personnage se fait au fur et à mesure sans chronologie ni logique près déterminé et peut être amené à disparaître ou changer de forme.

Mon travail prend la photographie comme support de base. Il en découle la constitution d’une archive iconographique, une sorte de « Mnémosyne », d’atlas à la manière d'Aby Warburg, dans la perspective de la conservation des traces d’un passage dans le temps et l'espace. La majorité de ces images sont réalisées en diapositives, matériau en soit charger d'une histoire et d'un imaginaire qui nous fait traverser (dia) les images; que se soit sous la forme du diaporama ou de tirages assemblés dans des constellations, voire sous forme de cartes postales. Ces ensembles d’images sont à l’origine de films réalisés pour une part en Super 8 support non moins chargé, ainsi qu’en vidéo, où intervient entre autre mon personnage, dans une forme qui pourrait rappeler les films muets.

Ces artefacts témoignent d’un cheminement, comme un journal intime qui essaie de donner des pistes pour une autre lecture de l'image et à travers elle de notre histoire.
Pierre Soignon

Milica Topalovic

Milica Topalovic est architecte et urbaniste. Ses principaux axes de recherches sont l’urbanisation territoriale au-delà des limites de la « ville à proprement parler ». Son travail sur l’espace urbain s’appuie sur la géographie, l’histoire de l’État et de l’art de l’éducation.. Milica Topalovic est depuis le mois d’août 2015 maître de conférences en Architecture et aménagement du territoire à la chaire d’architecture de l’ETH Zurich. De 2011 à 2015, elle a dirigé une chaire de recherches à l’ETH Future Cities Laboratory, à Singapour, où elle a étudié la relation entre une ville et son arrière-pays.

F E Walther

Le travail de Franz Erhard Walther (né en 1939 à Fulda, Allemagne) se situe à la croisée de la sculpture minimaliste, de l'art conceptuel, de la peinture abstraite et de la performance. En impliquant le corps dans ses formes, et les faisant ainsi muter à l'infini, l'artiste explore depuis les années 1960 la relation entre sculpture et action, architecture et représentation, à partir d'un réservoir magistral des possibles fondamentaux du corps qui place le visiteur dans l'épreuve instinctive du seuil, à la fois devant et dans l'œuvre.
Franz Erhard Walther a participé notamment aux expositions légendaires d'Harald Szeemann When Attitudes Become Form (1969) et Documenta 5 (1972). Plus récemment, la DIA Art Foundation de New York, le Mamco de Genève, le ZKM de Karlsruhe ou encore le Wiels de Bruxelles et le CAPC de Bordeaux lui ont consacré de vastes expositions.
Franz Erhard Walther a reçu le Lion d'or à l'occasion de la 57e Biennale de Venise en 2017.
Source : Les presses du réel


Catalogue

Un film de Rainer Oldendorf.
©MMXII Les Ateliers des Arques / les artistes / ISBA Besançon / R.O
Prix : 10 euros


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